lundi 24 décembre 2012

Photos aériennes de la vieille ville de constantine


La Souika vers 1927
  
Je vous propose ci-dessous une photo aérienne de la vieille ville prise par M. E. Juge vers 1925.
L'on y voit distintement les caractéristiques de l'habitat traditionnel s'articulant, dans chaque maison, autour d'une cour centrale.
En 2005, donc 80 ans plus tard, sur Google Earth l'on découvre toutes les destructions qui grignotent la ville.
Ces destructions sont surtout visibles à la pointe sud, mais également au nord (Charaa) et ponctuellement dans toute la vieille ville.


patrimoine de constantine swika


Le quartier de Souika (médina de Constantine) est menacé. Ce quartier est le témoin de la ville originelle de Constantine au moment de la conquète française.
Bien que ce quartier soit classé au patrimoine national du pays et que des démarches soient entreprises pour le classer au patrimoine mondial de l'UNESCO, depuis la fin du mois de février 2005 une série de destructions d'habitations a eu lieu, mettant certains habitants à la rue.
Vous trouverez sur ces pages, quelques éléments permettant de mieux comprendre la situation de ce quartier tant au point de vue géographique, que patrimonial.

Présentation de la Souika

La Souika, diminutif de souk (donc petit marché) est le survivance de la Constantine de l'époque ottomane. Ce quartier se situe principalement dans un triangle fermé à l'est par les gorges du Rhumel, au sud-ouest par le prolongement du pont de Sidi Rached et au nord par l'ancienne rue Nationale. Il a gardé son caractère authentique. Bien sûr il est inaccessible aux voitures et reste un lieu très vivant où l'on trouve de nombreux petits commerces.
L'habitat garde les caractéristiques des maisons traditionnelles construites autour d'une cour intérieure.

  
La SOUIKA : c’est une artère ou une "rue Nationale" de la vielle ville de Constantine.

La Souika Rue MELLAH SLIMANE( ex rue Perrégaux) commence coté ouest de la vielle ville du pont sidi Rached jusqu'à l’ancienne bordure dit "le mur" (ex rue de la routière ) c'est-à-dire elle se termine au bord du Rhumel coté nord de Constantine .(plan sur la carte : le début de la Souika coté ouest , juste où on trouve avenue Zaabane et rue de l'Echelle) .
-RUE de L'ECHELLE c’est le quartier BAB DJEBIA qui relie RAHBETT- DJAMEL.
-RAHBETT-DJAMEL : a 3 sorties : deux donnent au centre ville où se trouve le théâtre de Constantine et une donne à la rue Arbi Ben Mhidi.
Plan sur la carte : (coté nord de la ville)
- BAB DJEBIA RUE de L’ECHELLE.
-escalier qui relie les deux quartiers c’est la rue des frères Ahssane.
-RAHBETT DJAMEL c’est la rue frères BARAMA
les trois sorties : sont la Rue Hanoun et la Ahssane qui relie Bab Djabia et la troisième c’est la Rue Marrouf qui donne une sortie à la rue Ben Mhidi.
Les quartiers cotés bas de la vielle ville c'est-à-dire cotée RHUMEL

1- KOUCHET ZIET, rue Benzagouta
2-ZANEKATT AMAMRA, rue Kharouali (ex rue Motylinski de Calasenti)
3- SABATT BOUCHIBI du quartier SIDI BZAR rue Bakouche(ex rue Bedeau)
4-Place SIDI ABDELMOUMEN qui fait relier le quartier Sidi Bzar, rue Ali Khodja et la rue Corneilles dite ZANKATT TABALLA. Et aussi le quartier BEN MELAHEL et la RUE TANNEUR.
5- ZELAIKA(ex rue Dybouski) c’est un impasse qui aboutie à la rue Tanneur dite DAR-DEBEGH
6- On termine avec le quartier CHATT c’est la nouvelle bordure de la Souika après la construction de la nouvelle route rue Ben Mhidi dit TERIK DJADIDA, cette rue avait coupé la vieille ville en deux parties, c’est pour cela le quartier RABEINE CHERIF est devenu du coté de la vieille ville supérieure resté une artere pour les quartiers RAHBET ES-SOUF, SIDI DJELISS, CHERAA, ce quartier a aussi des escaliers qui donnent à la rue Ben Mhidi et une sortie au pont EL Kantara et à la rue Tateche Belkacem. La rue qui relie le quartier de SIDI
Vieille ville dite SOUIKA coté nord qui relie le centre ville de Constantine DJELISS et les quartiers CHERAA et la CASBAH.

La vielle ville dit SOUIKA (coté nord) c’est à dire coté du centre ville de Constantine
1- BAB DJABIA rue de l’Echelle.
2- SAIDA rue BEY ABDELLAH.
3- ZENKATT EL MESK
4- SIDI BOUANABA rue Sellahi Tahar (ex rue des Zouaves)
5- EL BATHA, ex place Fontahiles qui relie le rue Sidi Nemdil , l’escalier qui mène au Chatt rue Benchicou Saïd et le sabatt rue Berachi et la sortie à la rue Nationale rue Ben Cheikh Lefgoune.

Voila la première partie de la vielle ville dite SOUIKA .


 Plan de la Souika
Plan des emplacements des photos de la Souika
Plan de la ville en 1837 au moment de la conquête. Ce plan montre bien que l'ensemble du Rocher était occupé par l'habitat traditionnel. Les grands axes n'étaient pas encore traçés.

dimanche 23 décembre 2012

photo pont de constantine



 pont sidi rached






univesite de constantine


D’une simple annexe vers une université moderne et pluridisciplinaire à travers des réalisations remarquables.
C’est le 29 mars 1968 que fut posée, par le Président Houari BOUMEDIENE, la première pierre de l’université de Constantine dont « l’acte de naissance » officiel fut l’ordonnance n°69.56 du 17 juin 1969. Pour rappel, le centre universitaire de Constantine  a été institué par le décret de 1961 signé par le Président de la République Française et portant création en Algérie de deux  centres universitaires : l’un à Oran et l’autre à Constantine.
Cependant, il  faut savoir que l’enseignement supérieur à Constantine a débuté avant la création de ce centre universitaire avec l’ouverture, en 1958, d’une annexe de Faculté de Droit de l’Université d’Alger. Cette  structure, installée à l’Université Populaire (actuellement Abdelhamid BENBADIS situé derrière la Grande Poste au centre ville), assurait aux étudiants constantinois, inscrits auprès de l’Université l’enseignement théorique des deux premières années de licence en droit et la préparation du diplôme de capacité en droit.
En 1961, le centre Universitaire s’étoffe et comporte alors 04 (quatre) unités pédagogiques.
  • L’Ecole de Médecine et de Pharmacie au sein de l’hôpital.
  • Le Collège Littéraire installé à la Médersa.
  • Le Collège Scientifique, implanté au centre de formation professionnel à Bellvue.
  • L’Institut d’Etudes Juridiques situé à l’université populaire.
Au lendemain de l’indépendance, à la rentrée universitaire de 1962, la formation supérieure sera dispensée à Constantine dans quelques spécialités bien précises, telles que les Lettres et les Langues, les Sciences Exactes, la Médecine et la Pharmacie.  Elle demeurait toujours assurée sous la tutelle pédagogique des facultés relevant de l’université  d’Alger. Les étudiants,  peu nombreux à l’époque, étaient  encadrés par des enseignants recrutés en majorité sous statut de coopérant technique et bénéficiaient de très peu de moyens didactiques tels la documentation et le matériel scientifique d’expérimentation, de démonstration et de recherche.
Mais la volonté des pouvoirs publics et l’engagement de certains hommes et, à  leur tête, Mohamed Seddik Benyahia, Ministre de l’enseignement supérieur, auront vite fait de changer cette situation qui sera marqué par le lancement du gigantesque chantier de l’Université de Constantine selon les plans  élaborés par le célèbre architecte brésilien Oscar Niemeyer. Sur 140.000 mètres carrés, devaient être livrés rapidement 4000 places pédagogiques et 4 amphithéâtres en engloutissant  11.400 mètres cubes de béton. C’est de là que débute la pleine expansion de  l’université de Constantine, avec à sa tête Amar Bendali, premier  recteur, et comme responsable  de chantier Slimane Zouaghi, la réalisation étant confiée à l’entreprise publique ECOTEC.
Ce fut aussi l’âge d’or de la refonte de l’enseignement supérieur dans la perspective d’une université moderne et d’une Algérianisation progressive de l’encadrement.
L’année universitaire 1969-1970 est marquée par l’occupation du bloc des lettres, tandis que l’administration de l’université quitte la Médersa pour s’installer dans la Tour Administrative en Avril 1973. Durant cette période l’université connait une croissance en cadence très rapide, marquée par les différentes étapes notamment :
                -1969-1972 : Naissance de 05 Facultés, à savoir: Lettres et Sciences Humaines, Droit, Sciences Administratives et Sciences Economiques, Médecine, Sciences Exactes et Biologie.
                -1973-1978 : rentrée en plain-pied dans la réforme de l’enseignement supérieur et création de 12 instituts :
  1. Droit et Sciences Administratives
  2. Sciences Economiques
  3. Sciences Sociales
  4. Lettres et Culture Arabes
  5. Langues Vivantes Etrangères
  6. Biologie
  7. Médecine
  8. Mathématiques
  9. Physique
  10. Chimie
  11. Sciences de la Terre
  12. Architecture, Urbanisme et Construction
C’est durant cette étape très importante que l’université de Constantine se voit dotée d’importants moyens pédagogiques et de matériel  scientifique, tandis que  l’arabisation de certaines filières progresse très rapidement.
                -1979-1985 : on assiste au développement des autres campus, tels que celui de Slimane ZOUAGHI accueillant dans un premier temps l’institut des Sciences de la Terre et l'institut National d’Alimentation et de Technologie Alimentaire (INATAA). Cette même période verra l’installation de la faculté de Médecine au campus du chalet des pins.
-1985-1990: l’accent sera mis sur  d’autres campus tels le campus Ahmed HAMANI (qui reçoit l’institut d’Architecture) et  le lancement  d’autres spécialités, avec la création des instituts de Génie Civil et d’Electronique notamment.
 -1990-1995: d’autre campus seront développés ; ce sera le cas du campus Lakhdar KHOUIL, installé dan l’ex-centre de Formation Administrative, avec les instituts des Sciences Sociales, de Bibliothéconomie, de Psychologie et des Sciences de l’Education. C’est aussi  durant cette période que se développe le campus  Chaabet Erssas, véritable pôle technologique avec les instituts de technologie et des Sciences Exactes, de Génie Mécanique et de Chimie Industrielle. Enfin, l’institut des Sciences Vétérinaires sera installé au Khroub. Cette répartition spatiale ne restera jamais figée et, en fonction des nécessites du moment et surtout en fonction de la réception de nouvelles infrastructures, il sera procédé à un redéploiement spatial des formations. C’est ainsi que les instituts de Mathématique et d’Education Physique et Sportive seront installés au campus Ahmed HAMANI, tandis que l’INATAA récupérera l’institut de technologie du matériel agricole (ITMA) sis route de Sétif.

Une partie de l’institut de Droit, en particulier le département des Sciences Politiques sera installée au campus ZOUAHGI, tandis que l’institut des Sciences Economiques délocalisera son cycle court vers le centre de formation régional sur le plateau du Mansourah rétrocédé par l’Education Nationale. Enfin, l’ex institut National de Formation des cadres, anciennement sous tutelle du ministère de  la jeunesse et des sports, abritera le département de bibliothéconomie. Parallèlement, une batterie de textes législatifs et réglementaires a été promulguée en vue de préciser l’organisation et le fonctionnement de l’université de Constantine. Il serait fastidieux de les rappeler tous, néanmoins, parmi  les plus marquants, on peut citer :
  • Le décret n° 94.213 du 18 août 1984 fixe le nombre et la vocation des instituts composant l’université de Constantine, à savoir :
  1. Un institut d’Electronique
  2. Un institut de Génie civil
  3. Un institut d’Architecture
  4. Un institut d’Informatique
  5. Un institut des Sciences Economiques
  6. Un institut des Sciences Juridiques et Administratives
  7. Un institut de Sociologie
  8. Un institut de Psychologie et des Sciences de l’Education
  9. Un institut des Langues et Littérature Arabes
  10. Un institut des Langue étrangères
  11. Un institut de Bibliothéconomie
  12. Un institut des Sciences Vétérinaires
  13. Un institut des Sciences de la Nature
  14. Un institut des Sciences de la Terre
  • Par arrêté ministériel n°136 du 12 décembre 1997, l’université de Constantine prit le nom d’Université Mentouri de Constantine et la cérémonie de baptisation eut  lieu le 16 Avril 1998.  L’année 1998 consacre le développement de la recherche avec le début de la mise en place des laboratoires.
  • Par décret exécutif n°98.386 du 13 Chaabane 1419 correspondant au 12 décembre 1998 modifiant le décret du 12 aoûte 1984 relatif au fonctionnement de l’Université de Constantine, il  est créé, au sein de l’Université Mentouri, les huit facultés suivantes :
  1. Faculté des Sciences de  l’Ingénieur
  2. Faculté de Médecine
  3. Faculté de Droit
  4. Faculté des Sciences Economiques et Sciences de Gestion
  5. Faculté des Sciences Humaines et Sciences Sociales
  6. Faculté des Lettres et Langues
  7. Faculté des Sciences de la Terre, de la Géographie et de l’Aménagement du Territoire.
  8.   Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie
Il convient de signaler que la faculté de Droit et la faculté des Sciences Economiques et Sciences de Gestion seront installées, dès la rentrée universitaire 2000-2001, dans la nouvelle structure pédagogique du campus Tidjani HEDDAM.


Encien photos de constantine













Jumelage constantine avec d autre ville


Actuellement la ville de Constantine participe à plusieurs projets avec des partenaires français.
• • •
Jumelage avec la ville de Grenoble.Mairie de Grenoble ; Jumelage 

Date du jumelage
 : Un protocole de jumelage a été signé en novembre 1999 à Constantine et à Grenoble en janvier 2001.

Axes du jumelage :

1) Coopération technique en matière d'assainissement, informatisation de l'état civil, traitement des déchets, voirie-circulation.

2) Projets de société civile:

- Partenariat entre le Planning Familial de Grenoble et son homologue constantinois et les associations de femmes.

- Un Cyber jumelage va être mis en place entre deux écoles primaires.

- Des coopérations universitaire (Université Grenoble III Pierre Mendès-France), hospitalière (CHU de Grenoble), économique (CCI) et culturelle (Musées, Écoles d'Art...).

L'initiative est venue du Maire de Grenoble en coopération avec l'organisme Cités Unies France (Paris).


Théatre de constantine

Théâtre de Constantine : Les rénovations aux mille facettes 
Pour entrer dans ce haut lieu de la culture, où chaque soirée devient un événement historique, il faudra encore patienter quelque temps.
C’est l’histoire d’un endroit mythique, ensorceleur. L’histoire d’une vieille cité qui s’obstine à défendre sa conscience, sa mémoire. C’est, enfin, l’histoire la plus connue sur la place publique ici, au Vieux rocher. L’histoire du théâtre de Constantine.
Tout débuta avec la "conquête" des français qui ambitionnaient de nous conter l’Histoire, de marquer la puissance civilisatrice en édifiant une œuvre architecturale qui effacerait le prestige du somptueux palais du Bey. Le conseil municipal se réunira dès 1850 pour débattre de l’éventualité de construire un opéra à Constantine, d’autant plus qu’Alger se dotait déjà de son théâtre. Et donc, il fallait faire vite et surtout faire bien. Ainsi, la caserne des janissaires, située en plein cœur de Bab El-Oued, sera détruite pour laisser place au futur théâtre de Constantine. Un concours international est alors lancé et l’on optera finalement pour un opéra de style italien, avec des loges et des galeries pouvant accueillir jusqu’à 600 spectateurs.
La construction de cet édifice associera alors de grands peintres et sculpteurs qui réalisèrent les statues, les bas-reliefs de la façade et les peintures à l’intérieur du théâtre. Ces artistes ne purent pas échapper à l’influence des chefs-d’œuvre architecturaux de la renaissance italienne également, inspirés de la Rome ancienne. D’ailleurs, cette influence est fortement ressentie au niveau des colonnes toscanes et composites des péristyles et salle de spectacle. Les travaux sont lancés en 1861. Ils dureront plus de vingt ans.
Le 6 octobre 1883, l’Opéra municipal de Constantine est inauguré. L’œuvre est somptueuse, époustouflante. Depuis cette date, les Français et quelques indigènes — parqués au poulailler — ont pu acclamer des opéras de Mozart, Verdi et on eu droit aux plus grands spectacles de l’époque. Farid El-Attrach s’y est produit en 1948, Youcef Wahbi en 1949. Depuis l’indépendance, le théâtre de Constantine a accueilli des troupes plus prestigieuses les unes que les autres. Ont été programmés : le Cirque de Moscou, le Ballet Mossoev, la Comédie française et autres Maria Casares, Faïrouz, Essafi, Warda, Belkhayat… Les plus grands artistes algériens sont également passés par là : El Anka, El Ankis, Guerrouabi, etc. La liste est davantage exhaustive. Plus d’un siècle est passé depuis l’inauguration du théâtre municipal de Constantine. Fatiguée, surmenée, la bâtisse, jadis chaleureuse, est devenue une source potentielle de danger public. "Nous vivions sur une boîte d’allumettes", nous a déclaré M. Merabia, directeur du TRC.
"L’installation électrique devenait dangereuse", a-t-il ajouté. D’ailleurs, la Protection civile avait déjà signifié, cela fait 15 ans, la fermeture pure et simple du théâtre. Et donc, il fallait redonner de l’aplomb à cette bâtisse centenaire surmenée par tant de gloire et part tant de passion. On décide alors de lui "octroyer" une "remise à niveau", ce que le plus commun des Constantinois appellera "restauration". "Ce n’est pas une restauration", a rappliqué M. Merabia. Pareille entreprise nécessiterait le déploiement d’un arsenal de gens spécialisés en la matière qui ne sont même pas disponibles à un niveau national, ce n’est qu’une opération de "retape" afin de rendre ce monument cultuel plus attractif. Des sommes importantes ont été débloquées pour restaurer le TRC.
Cette restauration, comme il est convenu de l’appeler ici à Constantine, consistait en la mise en place de nouveaux équipements électriques, d’un nouveau procédé d’éclairage, en l’installation du chauffage, de la climatisation, de la siégerie et de la sonorisation. "Aujourd’hui, on peut affirmer que le TRC est doté d’équipement à même d’assurer une convenable fonctionnalité", nous a déclaré M. Merabia. Et cette opération de restauration est étonnante, pleine de hasards objectifs, pleine d’instructions, de rencontres fortuites, de coups de cœur et de coups de "gueule". Au départ, il fallait de l’audace et de la passion.
Dès lors, à la magnificence architecturale, à la restauration d’un lieu, témoin d’une époque, se sont greffées les nécessités fonctionnelles relevant de la fabrication du spectacle. Vingt mois de dur labeur et sûrement plus ont été nécessaires pour réveiller ce théâtre "fantôme" pour le renaître de ses cendres et pour le réconcilier avec sa prestigieuse et non moins historique troupe.
Cette rénovation était une gageure, un pari, et à chaque jour suffisait son lot de fatigue, d’incompréhension, de doute et de peur de mal faire. Pour le maître d’œuvre, le plus dur était de concilier les fonctionnalités des nouveaux équipements avec l’essence même du style architectural de la bâtisse. Et entre le geste architectural et cette périlleuse et complexe fonctionnalité, il fallait rénover avec une extrême prudence afin de sauvegarder le style italien de l’opéra de Constantine. "Ce n’était pas facile", nous a déclaré le directeur du théâtre, apparemment surmené par tant d’efforts. "Il ne s’agissait pas de restauration, qui aurait supposé une autre démarche et des moyens beaucoup plus conséquents, mais d’une opération urgente de sauvetage du TRC", a-t-il ajouté.
Enfin, les travaux qui prendront fin incessamment permettront aux Constantinois de "redécouvrir" le théâtre régional de Constantine, leur théâtre. Quant au premier spectacle, il faudra patienter encore quelque temps, car c’est là une autre histoire, une autre rencontre.

Position de la ville de constantine


La position de la ville sur son rocher et ses gorges exceptionnelles ont d'abord étaient des remparts naturels contre les envahisseurs. Mais les différents occupants ont bien sûr réalisé des lieux de franchissements des gorges. Les Romains d'abord, les Français ensuite ont lancé des ouvrages d'art sur l'abîme du Rhumel.
Je vous propose de découvrir les six ponts les plus caractéristiques de Constantine.
L'oued Rhumel est aussi sujet à des crues impressionnantes.

POEME DE CONSTANTINE


Fascinante, sur un rocher on t’a posé
Séduisante, la belle rose a su se proposer
A tous ces venants qui se sont perdus
Dans le charme de la ville aux ponts suspendus
Ville des aigles, Constantine ou Cirta
Ville des Phéniciens, capital de Numidie, roi Massinissa
Chaque pierre et chaque ruelle nous raconte
Une belle histoire ou l’une de ces conquêtes
La ville au mille et une aventure
Qui abrita de différentes cultures
Nul ne peut échapper et se laissa posséder
Par ton charme, ta beauté et tout céder
Pour se retrouver encore une autre fois
Dans tes bras, vivre un petit moment de joie
Ô Constantine ville aux combats héroïques
Je plains, je pleure ton passé magnifique
Qui n’est à présent qu’un écho lointain
Enterré avec Saleh Bey, Massinissa et Constantin

Relief et géologie de constantine


Relief et géologie

La ville s'étend sur un plateau rocheux à 649 mètres d'altitude. Elle est coupée des régions qui l'entourent par des gorges profondes où coule l'oued Rhummel, de tous côtés sauf à l'Ouest. Le choix de cet emplacement est avant tout une stratégie de défense. Aux alentours, la région dotée de terres fertiles a fait de Constantine le grenier du pays à l'époque romaine.
Au quaternaire, le Rocher de Constantine n'était pas détaché de celui de Sidi M'Cid, et à cet endroit les eaux d'un torrent coulaient vers le Sud (à l'inverse du cours actuel). Plus tard le Rhumel, qui jusqu'alors passait à l'Ouest du Rocher, vint buter sur la falaise. Les eaux creusèrent une galerie souterraine et trouvèrent une issue vers le nord. Les voûtes s'écroulèrent donnant peu à peu l'aspect actuel. Le canyon fait 1 800 m de long, profond de135 m à son début, il atteint près de 200 m à Sidi M'Cid.

constantine Géographie


constantine Géographie


Géographie

Situation

Constantine est la capitale de l’Est algérien, malgré la concurrence des villes deSétifBatna et surtout Annaba. Elle occupe une position géographique centrale dans cette région, étant une ville charnière entre le Tell et les Hautes plaines, au croisement des grands axes Nord-Sud (Skikda-Biskra) et Ouest-Est (Sétif-Annaba)2. Elle est également la métropole de l’Est du pays et la plus grande métropole intérieure du pays, elle assure des fonctions supérieures notamment culturelles et industrielles3.
Constantine se situe à 431 km à l'est de la capitale Alger, à 130 km à l'est de Sétif, à 119 km au nord de Batna, à 198 km au nord-est de Tébessa, à 146 kmau sud de Jijel et respectivement à 89 km et à 156 km au sud-ouest de Skikdaet d'Annaba4.

Salle d'Ethnographie DU MUSEE DE CONSTANTINE

Salle Numido-Punique DU MUSEE DE CONSTANTINE ALGERIE


Salle Numido-PuniqCette salle contient les plus importantes découvertes remontant aux royaumes numides et provenant des diverses contrées du royaume des Massiles et des Massissiles à Constantine (Sidi M'Cid, Coudiat Aty, Tiddis, Khroub, Jijel, Collo etc...) 

Cette salle est munie de onze vitrines murales contenant des trouvailles diverses : poteries, verrerie, objets en argent et en cuivre, ainsi que des pièces de monnaies trouvées sur des poteries dans les fouilles de Sidi M'Cid. 

Les deux vitrines horizontales contiennent, pour la première, des plats phéniciennes en céramique et des parures de verre découvertes dans des tombes à Jijel. La seconde vitrine présente les découvertes du mausolée de la Soumaa au Khroub composées d'objets funéraires (un vase en argent, un casque, des armes, un bouclier, des médaillons, une corne d'appel et des ossements).Ces découvertes, bibliothèque en soi, se composent aussi de stèles funéraires provenant du sanctuaire d'El Hofra (Constantine) écrites en quatre langues : lybique, punique, grecque et latine.ue

MUSE DE CONSTANTINE

MUSE DE CONSTANTINE

Musée de constantine

La création du Musée archéologique de Constantine est due à l'initiative de la Société d'Archéologie de Constantine fondée en 1852 par MM. Creully, L Renet et Cherbonneau.

C'est au zèle et à l'activité de ses membres que nous devons la conservation des monuments et inscriptions qui retracent l'histoire de cette ville et sa région.

En 1853, un local situé au bas de la place du CARAVANSERAIL (place des chameaux) fut utilisé pour la société mais la collection s'accrut rapidement par le biais des travaux effectués par des membres de la société et des citoyens.

De son côté la municipalité a destiné, le 28 novembre 1855, une somme pour l'achat de la collection de M. Costa Lazare qui vint compléter définitivement le Musée. En 1860 on s'est trouvé contraint d'attribuer à la société une autre salle située à la nouvelle mairie en attendant l'édification d'un Musée pour la ville de Constantine. A cet effet le choix se porta sur le Koudiat Aty comme lieu d'implantation du Musée du fait que c'était une nécropole numido-punique et aussi en raison de ce qu'il recelait dans le sol, comme les travaux de Construction du musée, et qui prirent fin en 1930 sous la forme d'une villa gréco-romaine dont le plan avait été conçu par l'architecte Castelet.

Le 15 avril 1931 le musée ouvrit ses portes au public sous le nom de Musée Gustave Mercier, "Secrétaire Général de la Société Archéologique". Le musée garda cette appellation jusqu' au 5 juillet 1975, date à laquelle il fut débaptisé en « Musée Cirta » où Cirta est l'ancienne appellation de la ville de Constantine. En 1986 il fut élevé au rang des Musées Nationaux et devient « Musée National Cirta ». 

Il s'étend sur une surface de 2.100 m² dont 1.200 m² de bâti et 900 m² pour le jardin. Les collections archéologiques furent acquises grâce à des dons des fouilles ou des découvertes fortuites dans le département de l'Est. Ces collections furent réparties en trois sections :

Section archéologique : qui comprend des milliers de pièces dont une partie est exposée dans douze salles suivant un ordre chronologique, l'autre partie est conservée dans des réserves. Le visiteur a ainsi une vue d'ensemble sur l'histoire depuis la préhistoire à nos jours.

Section des Beaux-arts : où sont exposées des peintures aquarelles et sculptures alors que d'autres restent dans les réserves. Ces peintures ont été réalisées entre le XVIIe et le XXe siècle et représentent des sujets divers appartenant à plusieurs écoles : européenne, orientaliste et algérienne. Parmi les peintres citons Naer eddine Dinet, Gustave et Marius Debat,Gabriel ferrier, Fromentin, Issiachkéme, Allalouche Amar, Amin Khodja Sadek, et Bouchriha Bachir.
Section Ethnographique : l'ensemble ethnographique comprend des pièces antiques telles que des tapis, cuivre, habits traditionnels, bijoux, armes à feu, armes blanches et en bois, ainsi que des manuscrits de diverses sciences humaines ainsi qu'un Astrolabe.

HISTOIRE CONSTANTINE PERIODE FRANCAISE

HISTOIRE CONSTANTINE

Période française

 
Prise de Constantine en 1837.
 
Blason de la période coloniale.
Hadj Ahmed Bey livra et remporta sa première bataille à Constantine, en 1836, contre les troupes françaises commandées par le maréchal Clauzel. Le 21 novembre 1836, un corps de 8700 hommes arrive devant Constantine. L'armée française entreprit deux assauts par le pont mais elle se brisa devant la porte d'EI Kantara. Battant en retraite, poursuivis par les Algériens, les soldats français abandonnèrent sur le terrain armes, bagages et blessés. En 1837, l'état-major français décida de mener une seconde expédition, qui fut confiée au général comte de Damrémont. Celui-ci disposait de 20 400 hommes, dont 16 000 combattants, d'une artillerie importante commandée par le général Valée et d'un corps de génie. Le général Damrémont et le Duc de Nemours dirigeaient les opérations. Mais Damrémont est frappé d'un boulet et meurt. Il est remplacé par le Général Sylvain Charles Valée. Le 5 octobre, cette armée arriva à Constantine. Le 13 octobre, après une forte résistance la ville finit par tomber entre les mains de l'ennemi, qui subit pourtant de lourdes pertes. Les Français sous le commandement du lieutenant-colonel Lamoricière pénètrent dans la ville après deux jours de combats par un endroit qui fut ensuite baptisé "la Place de la Brèche" (en allusion à la brèche dans la défense de la ville). Le Bey Ahmed dut s'enfuir (il continua le combat dans les Aures jusqu'en 1848) et beaucoup de Constantinois périrent dans le ravin en tentant de fuir les assaillants, les longues cordes se rompant sous leur poids10.
Quelques dates
1837 : une des dernières villes à avoir été prise par les Français, présence de nombreux Italiens, Maltais, Siciliens, Espagnols
1876 : construction du grand hôpital
1881 : 1re école professionnelle pour jeunes filles
1883 : grands travaux inauguration du lycée d’Aumale arasement du Coudiat, passerelle Perregaux pont d’El Kantara, squares, dont le square Vallée kiosques à musique ascenseurs boulevard de l’Abîme
1901-1935 : Émile Morinaud, maire de Constantine, député de Constantine de 1919 à 1942, antisémite. Réalisations de grands travaux
1930 : inauguration monument aux morts
1933 : le Garage Citroën (Garage Vinson)
1934 : le Casino
1935 : la piscine olympique
1937 : place de la Brèche et avenue Viviani
3 octobre 1958 : discours de De Gaulle sur la place de la Brèche. L’objectif est la relance de l'Algérie sur le plan économique et la fraternisation entre les diverses communautés du pays.

HISTOIRE CONSTANTINE PERIODE MUSILMANE

HISTOIRE CONSTANTINE

Période musulmane

 
Constantine en 1840.
Le viie siècle voit arriver des conquérants arabes (Abu al-Muhajir Dinar). Ils dévastent pratiquement la totalité de la ville et prennent son contrôle. Puis arrivent les Omeyyades etles Abbassides en Ifriqiya (Tripolitaine, Tunisie sans les parties désertiques et l'est algérien). La ville et la région passent ensuite sous le contrôle des Aghlabides puis des Fatimides.
La période allant du xe au xie siècle est pour Constantine une période de quasi autonomie. Du xie au xiie siècle, Constantine passe aux mains d'une dynastie originaire de Béjaïa. La période du xiiie siècle au xve siècle place Constantine dans la mouvance de Tunis, sous la dynastie des Hafsides.
À partir du xvie siècle, Constantine passe sous domination turque. En 1568, les partisans des Hafsides massacrent les Turcs et expulsent leurs séides. Pour ramener l'ordre, le pacha Mohammed doit conduire en personne une expédition contre Constantine. La ville n'ose pas résister et ouvre ses portes sans combattre. Les Abd el-Moumène, chefs du parti Hafside à Constantine, sont définitivement vaincus par les ouled Bencheikh qui ont le titre prestigieux de cheikh el-islam. Sidi-Abd-el-Kerim Bencheikh arrivé au pouvoir fait alliance avec les Turcs et s'octroie le titre d'emir-er-rekeb. Constantine est alors choisie au xvie siècle pour être la capitale du Beylik de l'Est. Abd-el-Kerim meurt en 1580 et les Bencheikh gardent leur influence et privilèges jusqu'à la seconde expédition de Constantine.[réf. nécessaire]
Le Siège de Constantine permet aux Français de prendre la ville le13 octobre 1837.

HISTOIRE CONSTANTINE PERIODE ANTIQUE


Période antique

Article détaillé : Cirta.
 
Carte de la Numidie (rose)
Sa fondation remonte à l'an -202. Ancienne ville impériale fortifiée, elle bénéficie d'une position stratégique, avec son rocher et ses murailles. La ville de Cirta fut une importante ville phénicienne avant de devenir capitale de la Numidie lors du règne deMassinissa, allié de Rome, puis elle fut détruite en 311 par Maxence et Domitius Alexander.
Son nom berbère ne nous est pas parvenu, bien qu'elle fut habitée par ce peuple. À l'époque numide Numidie, elle prendra le nom de Cirta (khirta) qui signifie ville creusée à pic, nom venant de l'akkadien et du phénicien. Dès la période antique, les Berbères, chasseurs puis pasteurs et cultivateurs, s’organisèrent en tribus et en confédérations que les Grecs distinguaient sous les noms de libyques, numides et maures. La langue berbère est le tamazight. Puis refondée par des commerçants et explorateursPhéniciens qui la nommèrent Sarim Batim (Ville royale), mais la ville existait bien avant l'arrivée des Romains et de Massinissa.
Ce sont les persécutions en Orient, avant et durant l'époque romaine, qui déterminèrent les principales migrations vers l'Afrique du Nord. Elle fut prise par Massinissa, alors roi de Numidie qui en avait fait sa capitale. Refusant le partage de la Numidie en trois royaumes, Jugurtha parvint à isoler Adherbal et entreprit en 112 av-JC le siège de Cirta où s'était réfugié son adversaire soutenu par Rome. La ville tomba après cinq mois.
Cette victoire permit à Jugurtha de gouverner la Numidie sans partage et d'éviter ainsi que le royaume légué par Massinissa n'éclate en fiefs insignifiants. Les numides et populations puniques de Constantine ont adopté le culte de Tanit déesse carthaginoise de la fécondité dont le haut lieu des cérémonies paraît avoir été la colline d'El Hofra (actuel Hôtel Transatlantique). On trouve également trace de nombreux vestiges de la civilisation punique.

CONSTANTINE MON PAYEE



Situation CONSTANTINE

Constantine est la capitale de l’Est algérien, malgré la concurrence des villes deSétifBatna et surtout Annaba. Elle occupe une position géographique centrale dans cette région, étant une ville charnière entre le Tell et les Hautes plaines, au croisement des grands axes Nord-Sud (Skikda-Biskra) et Ouest-Est (Sétif-Annaba)2. Elle est également la métropole de l’Est du pays et la plus grande métropole intérieure du pays, elle assure des fonctions supérieures notamment culturelles et industrielles3.
Constantine se situe à 431 km à l'est de la capitale Alger, à 130 km à l'est de Sétif, à 119 km au nord de Batna, à 198 km au nord-est de Tébessa, à 146 kmau sud de Jijel et respectivement à 89 km et à 156 km au sud-ouest de Skikdaet d'Annaba4.

Relief et géologie

La ville s'étend sur un plateau rocheux à 649 mètres d'altitude. Elle est coupée des régions qui l'entourent par des gorges profondes où coule l'oued Rhummel, de tous côtés sauf à l'Ouest. Le choix de cet emplacement est avant tout une stratégie de défense. Aux alentours, la région dotée de terres fertiles a fait de Constantine le grenier du pays à l'époque romaine.
Au quaternaire, le Rocher de Constantine n'était pas détaché de celui de Sidi M'Cid, et à cet endroit les eaux d'un torrent coulaient vers le Sud (à l'inverse du cours actuel). Plus tard le Rhumel, qui jusqu'alors passait à l'Ouest du Rocher, vint buter sur la falaise. Les eaux creusèrent une galerie souterraine et trouvèrent une issue vers le nord. Les voûtes s'écroulèrent donnant peu à peu l'aspect actuel. Le canyon fait 1 800 m de long, profond de135 m à son début, il atteint près de 200 m à Sidi M'Cid.